BOISELEUR (LE ) T1 : LES MAINS D'ILLIAN

Résumé :

Présentation de l'éditeur : " En ces temps fort lointains habitait dans la ville de Solidor Illian, jeune apprenti sculpteur. Son habileté ravissait l'impitoyable Maître Koppel, délesté ainsi de la plupart des tâches de sculpture. Les habitants de Solidor avaient développé une passion pour les oiseaux exotiques, et chaque maison comportait au moins une cage en bois, avec au moins un oiseau. Les écouter enchantait Illian. Un soir, tandis qu'il fignolait un petit rossignol sculpté dans un rebut de bois, Maître Koppel surgit, furieux, avant d'être apaisé par sa fille, émerveillée par la sculpture. Une sculpture dont ils étaient, à cet instant, loin d'imaginer les répercussions sur toute la ville..." Infos du Centre national de la littérature pour la jeunesse : Public destinataire : À partir de 11 ans Avis critique : Bravo ! Notice critique : -- Dans la ville imaginaire de Solidor, les habitants adorent les oiseaux exotiques. Illian, jeune apprenti, qui sculpte de magnifiques cages en bois très prisées rêve d'en posséder un. Hélas, sans le sou, il doit se contenter de sculpter un petit rossignol. Quand la fille de son patron découvre la sculpture, elle croit que c'est son cadeau d'anniversaire. Elle va ainsi lancer la mode des oiseaux en bois, les vrais seront relâchés dans la nature rendant la ville bien triste et silencieuse. Un conte en deux parties somme toute assez classique dans la forme mais dont l'originalité tient dans le propos de fond, une critique douce-amère sur l'art et le consumérisme. Le texte peu dialogué, narratif et poétique s'accorde à merveille au dessin d'une grande beauté. Et les oiseaux sont si beaux ! - Le 2019/12/01 , par Annabel Peltier-Lanchec (publié dans La Revue des livres pour enfants) -- Dans la ville imaginaire de Solidor, les habitants adorent les oiseaux exotiques et les magnifiques cages sculptées par le jeune apprenti Illian. Trop pauvre pour s'en offrir un, celui-ci décide de se fabriquer un rossignol en bois. La fille de son patron en raffole et du coup, lance la mode des oiseaux de bois et les vrais sont relâchés. Une fable délicate et douce-amère qui critique les modes, le consumérisme et ses conséquences. La dessinatrice illustre de façon magistrale le texte récitatif poétique et prête vie à ces splendides volatiles. Magnifiques derniers scénarios, avec Peau d'homme, d'Hubert qui nous a quittés en février dernier. - Le 2020/11/01, publié dans La Revue des livres pour enfants. Sélection annuelle.